Les entreprises se préoccupent rarement des accros au boulot… Pourtant, à terme, les risques de burn out guettent. Les collègues peuvent aussi en souffrir.

Or à force de travailler nuit et jour, l’état d’épuisement professionnel guette. « Le burn out, c’est l’équivalent de l’overdose des consommateurs de substances psychoactives », affirme-t-il. Mieux vaut donc envoyer le workaholic consulter la médecine du travail avant le point de non-retour.
Des victimes collatérales
Les syndromes de cette toxicomanie de l‘open space ? La personne s’imagine indispensable, elle a un besoin irrépressible et démesuré de reconnaissance de la part de l’équipe… « Cela la conduit parfois à tout mettre en place pour étouffer les autres afin d’être mis en lumière, ce qui est compliqué dans le collectif de travail. Les collègues peuvent se retrouver victimes collatérales:ils se sentent peu investis, nuls et incompétents », constate Alexis Peschard.
Et il n’est pas simple d’en parler à sa hiérarchie, ou à la direction des ressources humaines. Bien souvent, elles y trouvent aussi leur compte avec ces soldats corps et âme dévoués à l’entreprise.
Article paru sur le site BFMTV.com,
le 14/11/2017 par Rozenn Le Saint
