24 11 2017

23/11/2017 • Stimulus publie son observatoire de la santé psychologique au travail – La synthèse de l’étude

Dans le cadre de son expertise en santé psychologique au travail, STIMULUS publie son Observatoire du Stress au Travail (OST) sous la supervision du docteur Patrick Légeron. Les résultats fournis s’appuient sur l’analyse d’une population de plus de 30 000 salariés évalués entre mi-janvier 2013 et mi-juin 2017, et travaillant dans de nombreuses entreprises de secteurs d’activité variés.

Même si les résultats fournis par l’Observatoire de Stimulus ne peuvent prétendre fournir une image parfaite du stress au travail dans notre pays, par la taille de l’échantillon sur lequel il repose et par la variété des secteurs d’activité qu’il explore, ils donnent des indications solides sur l’une des problématiques les plus importantes auxquelles est confronté aujourd’hui le monde du travail.

L’Observatoire du Stress au Travail
se compose de trois éléments

  • Une évaluation des niveaux de stress et en particulier de l’hyperstress des salariés
  • Un repérage des manifestations d’anxiété et de dépression (conséquences souvent fréquentes de l’hyperstress)
  • Une identification des principaux facteurs de stress auxquels sont confrontés les salariés.

Les résultats de l’observatoire Stimulus de la santé psychologique au travail permettent de dessiner les grandes lignes de la problématique du stress au travail.

Notons d’abord l’importance du phénomène du stress au travail, avec près d’un quart des individus en état d’hyperstress, dangereux pour leur santé. Les femmes sont un peu plus touchées que les hommes, alors que cadres et non-cadres sont également concernés. Les taux d’hyperstress augmentent aussi légèrement avec l’âge. En fait, les plus grandes différences concernant les taux d’hyperstress s’observent en fonction des secteurs d’activité.

Environ la moitié de ces salariés présentent des niveaux élevés d’anxiété et un salarié sur six est sans doute atteint d’une pathologie anxieuse. Les niveaux dépressifs élevés sont nettement moins fréquents, ne touchant que moins d’un tiers des salariés. Les états dépressifs caractérisés semblent ne toucher qu’un salarié sur 15. Les manifestations anxieuses et dépressives sont plus fréquentes chez les femmes, augmentent avec l’âge et varient selon les secteurs d’activité.

Les sources de stress au travail (les facteurs de risques psychosociaux) sont extrêmement nombreuses et leur grande diversité apparait dans les résultats de cette étude. Les exigences liées au travail et les changements se détachent nettement, ainsi que le manque d’autonomie et de reconnaissance. Les relations au travail semblent moins responsables du stress des salariés.

On note certes des différences quant à la confrontation à ces facteurs de stress selon le sexe, la tranche d’âge et le statut de cadre ou d’employé. Mais ces différences ne sont pas extrêmes. Il semble même avoir actuellement une certaine homogénéité des sources de stress au travail, touchant de façon finalement assez identique tous les salariés, alors qu’il n’y a pas un même niveau d’homogénéité en ce qui concerne les niveaux de stress ressentis par les salariés. C’est en tout cas ce que montre cette étude.

> Télécharger la synthèse de l’étude.

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