Entre activité partielle et surinvestissement, l’évaluation des salariés par leurs managers s’annonce complexe.
Ce n’est pas une figure imposée, mais dans la majorité des entreprises le mois de janvier rime généralement avec entretien annuel d’évaluation. Ce rendez-vous destiné à faire le point sur le travail accompli au coins des douze derniers mois est abordé avec plus ou moins d’appréhension, tant par les salariés que par les managers. Et cette année, dans un contexte de crise sanitaire inédit, l’exercice s’an nonce particulièrement périlleux […] employeurs ont donné des consignes pour que le critère de productivité, qui n’est pas comparable avec la situation actuelle, ne soit pas évalué », souligne Benoît Serre. Reste les salariés qui ont fait des efforts d’adaptation, sont devenus plus autonomes, voire se sont révélés dans la crise. La difficulté est alors pour les employeurs de prendre en compte leurs attentes en termes de re connaissance… et ceci, même si l’entreprise a subi la crise, que son activité est en perte de vitesse et qu’elle n’a pas prévu de verser de primes. « Certains manager ont peut-être du mal, mais ils peuvent déjà commencer par dire merci, ça ne coûte rien » remarque Christian Mainguy directeur des relations stratégiques EMEA & Québec… Lire la Suite
Source : Corinne Caillaud pour Le Figaro