Cet article montre que le chapitre du covid à peine refermé, la souffrance au travail apparaît comme l’un des sujets prioritaires des directions des ressources humaines de la rentrée 2022, avec, pour premières victimes, les tout jeunes diplômés. « Tous les baromètres sur la santé mentale montrent un effet de choc au premier confinement, analyse encore Camy Puech, fondateur de Qualisocial, et porte-parole de la Fédération des intervenants en risques psychosociaux (Firps), avec une remontée au deuxième, avec la confirmation que le monde allait changer. La promo 2020 a eu trois mois de lockdown, mais la plus impactée est celle qui suit, la promo 2021. Autant les salariés ont eu accès au travail à distance, autant les étudiants se sont retrouvés avec… rien. » Deux années passées à la trappe. Et, avant de se lancer sur le marché de l’emploi, ils n’ont pas eu le temps de se refaire une (bonne) santé psychologique. Les stigmates risquent de jouer sur le long terme
Burn-out, la difficile reprise du travail
Après un burn-out, certaines personnes reprennent le chemin du travail, d'autres n'en sont plus capables. Si la mise en œuvre des conditions favorables de reprise est majoritairement dans les mains de l'employeur, l'agent a aussi sa part de responsabilité pour...